C’est avec beaucoup de bonheur que je retourne cette semaine au festival Lire, c’est du délice, à Amiens. Pour y reparler de Magda (Auzou), qui se passe en partie en Picardie, mais aussi évoquer mes derniers romans, notamment Le Cri du Homard et Tracer.
Cerise sur le gâteau, j’ai le plaisir d’être le président du jury du concours d’écriture « Protégeons l’humanité ! Imagine la planète en 2050… »
Alors c’est parti pour une semaine de folie !
⇒ Les lundi 8, mardi 9 et vendredi 10 novembre. Rencontres scolaires
⇒ Le samedi 13 novembre. 10h-18h. Salon, rencontres et dédicaces. 16h. Remise des prix du concours.
Pôle universitaire de la Citadelle 10 rue des Français libres. Amiens
Du 6 au 10 octobre, c’est la Biennale d’architecture et d’urbanisme de Caen-Normandie. À cette occasion, j’ai le plaisir de devenir l’écrivain public de l’événement. Soit 5 jours à parcourir la ville en vélo-cargo , à la rencontre des habitant·es, toutes générations confondues, pour écrire ensemble ce que pourrait être leur ville demain.
Aller au-devant des gens pour collecter leurs idées, leurs envies. Une ville n’est pas que le reflet des élus et des urbanistes, mais aussi ce qu’en font les populations. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions au bon moment, et s’accorder le droit d’imaginer.
Une formidable idée expliquée en détail dans cet article de Ouest France, jalonnée de temps forts tout au long de la semaine.
Et le programme détaillé de la Biennale est à retrouver ici (et en bas de cet article).
Mon programme détaillé :
Mercredi 6 octobre Matin. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo. Après-midi. Le Parlement des enfants. (Le Pavillon) Comment les enfants imaginent-ils la ville. Atelier participatif. Sur inscription.
Vendredi 8 octobre Matin. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo au marché Saint-Sauveur. Après-midi. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo, autour de l’université Caen-Normandie, et à la sortie des écoles Clos Herbert et Pigacière.
Samedi 9 octobre Matin. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo à La Prairie. Après-midi. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo dans les environs du Pavillon.
Dimanche 10 octobre Matin. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo sur le marché. Après-midi. À la rencontre des habitant·es en vélo-cargo dans les environs du Pavillon. 18h30. Les transitions font leur sketch. Restitution du récit collectif de nos imaginaires par la compagnie Bazarnaom. Sur inscription.
Quelle semaine réjouissante s’annonce ! Avec les bibliothèques de Coutances Mer et Bocage, on part en livre toute la semaine, dans le cadre de l’événement national organisé par le CNL, Partir en Livre.
La thématique de cette année ? « Mer et Merveilles ». Soit une belle occasion de découvrir ou redécouvrir plusieurs de mes romans qui se déroulent dans le Cotentin. Mais aussi de travailler main dans la main avec un illustrateur de talent, lui aussi amoureux des bords de Manche, Nans Grall.
Mardi 20 juillet 10h-12. Flânerie et glanerie littéraires sur l’estran. Gouville-sur-Mer (cabines/plage) 14h-16h. Atelier de création avec Nans Grall. Gouville-sur-Mer (médiathèque)
Mercredi 21 juillet 14h-16h. Atelier de création « Jeux d’écriture ». Gouville-sur-Mer. (médiathèque) 16h-19h. Rencontre croisée & dédicaces avec Nans Grall. Gouville-sur-Mer. (médiathèque)
Jeudi 22 juillet 14h-16h. Atelier de création. Agon-Coutainville (médiathèque)
Samedi 24 juillet 09h-12h. Rencontre & dédicaces avec Nans Grall. Agon-Coutainville (marché/médiathèque)
Attention événement !Glénat réalise un beau doublé en conciliant son grand démarrage en littérature Young Adult avec le lancement d’une collection unique, centrée sur les questions environnementales, en partenariat avec le collectif On Est Prêt.
Le Cri du Homard
À la suite d’un défi fixé par ses amies pour pimenter son été, Aurore se fait embaucher à la conserverie de homards du village ennemi, dont l’important projet d’extension n’a que faire du littoral. Elle se lance avec ambition dans cette nouvelle mission, mais le projet divise la région plus que jamais…
Je retrouve avec plaisir le Cotentin pour y inscrire mon intrigue, et m’y interroger en compagnie de mes personnages, sur la délicate conciliation équilibre économique et responsabilité environnementale.
« Ce qui m’emballe dans ce projet, ce sont tous les exemples à mettre en avant, ces idées à imaginer, ces solutions à inventer pour demain… Dès que l’éditrice à l’initiative du projet, m’a parlé de la collection, j’ai dit banco, ravi de cette passerelle créée entre les possibilités de la fiction et les réponses très concrètes du collectif #onestpret. » 💪
Ce qu’en a dit France Inter dans sa matinale du 6 décembre 2020 :
Pour l’occasion, Glénat, la librairie Le Divan perché et le collectif On est prêt s’associent pour un événement de lancement, le mercredi 14 octobre, à 19h. Oh la belle excuse pour venir également découvrir l’autre roman de la collection, L’été du changement, signé de la talentueuse Sophie Adriansen. Alors hop hop hop !
Alors c’est parti pour une journée de rencontres scolaires le vendredi 17 mai, et le Forum des auteurs et des autrices, le samedi 18 mai, de 10h à 15h.
En dédicace sur le stand des éditions Slalom, à l’occasion de la sortie de mon nouveau roman L’inversion des pôles – Il n’en restera qu’un Samedi 16 mars 2019 de 15 h à 16 h
Stand F72
Également en dédicace dans la foulée sur le stand d’Auzou Éditions pour mon roman Magda Samedi 16 mars 2019 de 16 h à 18 h
Stand P44
LUNDI
Présentation des opérations Émergences ! et Voyage à Bologne de la Charte
En présence des différentes régions partenaires Lundi 18 mars 2019 de 09 h 30 à 12 h Espace atelier jeunesse
Le 13 février 2019, j’ai accepté (avec plaisir !) de devenir Président de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Engagé depuis trois ans dans l’association, j’explique ici les raisons de ce choix.
La Charte, plus vivante que jamais
Au moment d’intégrer la charte, en 2017, j’écrivais : « j’ai à cœur de donner à la Charte en retour : de mon temps, de mon énergie et de mon enthousiasme, pour qu’elle continue d’offrir autant aux auteurs émergents et confirmés. Bref, (…) tout ce qu’elle fait depuis toujours : aider, fédérer, mutualiser, faire progresser. Agir pour les auteurs, par les auteurs : être au cœur du collectif pour faire entendre nos voix et être plus forts ensemble. »
Deux ans plus tard, l’envie est intacte et plus chevillée que jamais. Les auteur·trice·s restent menacé·e·s, l’urgence est réelle, et il nous faut réaffirmer notre voix, dire haut et fort que sans nous, pas de livres, pas de littérature. Le mouvement #PayeTonAuteur, les méandres administratifs, nos rémunérations : la Charte est de tous les fronts et aide ses membres à mieux comprendre les enjeux qui les concernent, leurs contrats mais aussi à faire valoir leurs droits. Pour que l’association, comme la littérature jeunesse, restent un maillon incontournable et bien vivant de la chaîne du livre.
Si j’accepte aujourd’hui de devenir président de la Charte, c’est parce que je sais que nous allons continuer l’aventure d’une équipe soudée, qui œuvre en permanence à défendre, inventer, accompagner. Nous allons poursuivre les projets déjà initiés – et ils sont nombreux ! –, notamment ceux qui me tiennent à cœur : l’émergence des nouveaux talents, l’égalité et la diversité, mais aussi le chantier de plus en plus récurrent de la liberté d’expression, et des menaces qui pèsent sur les œuvres. Nous allons continuer d’interroger la question du statut des auteurs, de leur métier. Car oui, c’est un métier. Les auteurs et les autrices ne passent pas leur vie à attendre l’inspiration, debout face à la mer. Qui oserait encore le prétendre ? La Charte parle métier et argent, il n’y a là rien de sale. Prendre acte de notre réalité professionnelle n’entache en rien le plaisir qu’on prend à écrire, illustrer, traduire… Cela dit au contraire toute l’attention, tout le soin et tout l’amour que nous portons à ce que nous faisons.
Le collectif, sinon rien
Le secret de la vitalité de la Charte repose avant tout sur ses adhérentes et adhérents, les Chartistes. Plus que jamais, c’est vous qui pouvez relayer les informations, nous remonter les dysfonctionnements, rendre compte des écueils de votre protection sociale, des échanges avec vos partenaires – maisons d’édition, salons, médiathécaires, libraires – et également soutenir nos actions, qui bénéficient à tous les auteurs et autrices, tous secteurs confondus, et servent à donner à la littérature jeunesse la place qui est la sienne : un espace de liberté incroyable, qu’il nous faut préserver. Les portes de la Charte sont donc grandes ouvertes et le conseil d’administration n’attend plus que vous (on a des chouquettes et du café !)
Le CA de la Charte, 13 février 2019
Car s’il est une chose que mes premières années à la Charte ont confirmé, et dont je reste plus convaincu que jamais, c’est que, face à la solitude de l’écriture, mais aussi de la négociation, du doute, le seul salut est dans le collectif. À l’instar des autres dimensions de nos vies – famille, ami·e·s, collègues –, il nous faut nous soutenir, discuter, débattre et confronter nos points de vue avec bienveillance. Ce n’est qu’ensemble qu’on réussit à se sentir moins seul. Oui, je sais, c’est une tautologie, mais il n’est jamais inutile de le rappeler.
Sauver le livre, ensemble
Œuvrer ensemble, c’est aussi ouvrir la porte à tous nos partenaires. Dans l’esprit de la campagne vidéo « On a sauvé le livre ! » imaginée par la Charte à l’automne dernier, nous invitons toujours au dialogue les autres maillons de la chaîne du livre. En représentant les auteur·trice·s jeunesse, la Charte est au cœur de la chaîne. Nous continuons donc de nous mobiliser pour tisser des partenariats, inciter le secteur tout entier à s’interroger, à remettre en question ses pratiques. Et à fédérer les énergies positives.
Enfin, et cela mériterait un texte tout entier, je suis très heureux de reprendre le flambeau de Samantha Bailly, désormais ex-présidente de la Charte, et je tiens ici à saluer l’immense travail qu’elle a accompli (ainsi que celui de toutes celles et ceux qui l’ont précédée). Merci infiniment Sam, pour cette énergie déployée, et dont la Charte va continuer à bénéficier à travers ta position de vice-présidente de l’association et de présidente de la Ligue des auteurs professionnels.
Sam et moi avons toujours travaillé main dans la main. Que La Ligue et la Charte œuvrent de concert est donc une évidence. Quoi de plus normal quand la seule chose qui nous importe, c’est la défense des auteurs et des autrices. Et donc des livres.
Jeudi 10 janvier Coulommiers : Rencontre avec les élèves dans le cadre du Prix Minotaure
Jeudi 10 janvier
Sortie du roman Magda, chez Auzou
Vendredi 8 mars
Annonce & Remise du Prix Cherbourg Égalité, en partenariat avec la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
Vendredi 22 mars Grenoble. Congrès de l’Association des professeur.e.s-documentalistes de l’Éducation nationale (ADPEN)
Conférence : la Publication numérique, nouvel edlodarado des auteur.ice.s ?
Chouette, Qui veut la peau de Barack et Angela est sélectionné pour le Prix Passerelle(s), qui réunit plus de 2 000 élèves de 20 établissements !
À cette occasion, j’aurai la chance de rencontrer les 17 et 18 mai des lecteurs de Limoges, Uzerche, Beynat et Lubersac !
De quoi découvrir plus en détail une région que j’aime déjà beaucoup.
Rencontre-dédicace
Et pour démarrer les hostilités, rendez-vous dès le mercredi 16 mai pour une rencontre dans le cadre de la librairie Rêv’en Pages.
Mercredi 16 mai
15h-17h Libraire Rêv’en Pages.