Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi…

(sans plus avoir besoin de le demander…)

Perluète, le magazine de Normandie Livre et Lecture, me fait l’honneur d’un portrait écrit et vidéo dans son numéro d’automne 2020.

L’occasion de parler de mes engagements en faveur des auteurs et autrices jeunesse, de plus d’égalité et de diversité, mais aussi de mon attachement au Cotentin, mon territoire d’adoption, et de mon désir d’inscrire mes récits dans une réalité géographique.

La littérature jeunesse était pour moi un hasard…
Elle est devenue une évidence.

De quoi revenir sur les inspirations et la genèse de mes différents romans parus notamment au Rouergue, chez Slalom, Auzou et aussi sur le petit dernier à paraître chez Glénat le 14 octobre 2020, Le cri du homard !

Alors bonne lecture et bon film !

Et merci beaucoup aux équipes de Perluète !

L’Inversion des Pôles

Qu’est-ce qu’on fait quand une saga fonctionne ? On écrit la suite !

C’est le cas désormais avec la parution chez Slalom Éditions de L’Inversion des Pôles, Tome 2 – Quitter l’îlot, paru ce printemps, et qui fait suite au Tome 1 de la saga – L’Inversion des Pôles, Il n’en restera qu’un, paru en 2019. Particularité, la série s’inspire très librement du jeu vidéo qui cartonne chez les ados et les enfants, FORTNITE.

Le pitch
2021. De fréquents signes avant-coureurs  annoncent une inversion prochaine des pôles magnétiques. Un phénomène qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices. Et déclencher le chaos. Un consortium de pays riches décide d’étudier ce que deviendrait la population si elle était livrée à elle-même, privée de repères dans un état sauvage postapocalyptique.
100 personnes sont ainsi régulièrement lâchées sur une île coupée du monde, et affectée par une simulation de tempête magnétique.
L’absence d’enjeu fausse toutefois les résultats. Et le consortium décide de passer à la vitesse supérieure, en faisant croire aux participants qu’on ne joue plus. Et qu’ils se battent cette fois pour leur survie…
Seule échappatoire, dans cette jungle sans pitié : ne faire confiance à personne. Et tout faire pour rester le dernier.

Illustrations de couverture
© Thomas Frick

 

Tracer – Sortie le 5 février 2020

Mon premier roman ado
Aux éditions du Rouergue jeunesse

Ça pourrait être une histoire triste, grise et pleine de violons qui grincent. Ça pourrait car ça commence par un deuil.

Celui d’Emjie, 17 ans, orpheline depuis quelques jours et recueillie par son oncle Balou après la mort de ses parents dans un accident de la route.

Mais c’est bien plus que ça. C’est aussi l’histoire d’une amitié belle à en pleurer avec l’hilarante Nitsa.

C’est une rando pleine de rencontres incroyables dans l’Aubrac. C’est des moments de joie pure, de tristesse et de désir.

Car Emjie est vivante et bien décidée à TRACER !

Photo de couverture –
© Metin Demiralay / Trevillion Images

 

 

La littérature jeunesse est-elle de la « vraie » littérature ?

(extrait de ma tribune parue dans Le Monde le 28.11.19)

@Julien Benhamou

La réponse est non, malheureusement, et c’est le président de La Charte des auteurs et des illustrateurs pour la jeunesse, créée en 1975 et représentant pas moins de 1 400 auteurs et autrices jeunesse, qui le dit.

Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait payée comme telle par les maisons d’édition.
Or, elle est « systémiquement » moins rémunérée que la littérature dite « générale » : un pourcentage moyen de 5,2 % des recettes (à partager très souvent entre auteur et illustrateur), contre 7,2 % pour les autres catégories de publications, indique le baromètre des relations auteurs-éditeurs de mars 2018 SCAM/SGDL. Et le dernier à-valoir le plus élevé perçu par chaque auteur s’élève en moyenne à 2 426 euros en littérature de jeunesse contre 13 200 en littérature générale (hors sciences humaines, essais et bande dessinée), selon le rapport « La situation économique et sociale des auteurs du livre » publié en 2016 par le Centre national du livre – rencontres, lectures, actualités (CNL) et le Ministère de la Culture.

Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait estimée comme telle par les pouvoirs publics.
Or, le ministre de la culture, Franck Riester, s’il est finalement venu inaugurer cette année le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, avait brillé par son absence en 2018, mais aussi aux dernières Assises de la littérature jeunesse, en octobre, pourtant placées sous l’égide de son ministère. Quant au ministre de l’éducation nationale, sa méconnaissance de la vitalité de la littérature jeunesse contemporaine l’a conduit à promouvoir la lecture en faisant éditer et distribuer chaque année à grands frais aux élèves de CM2, comme « livre pour l’été », les fables de La Fontaine. N’y aurait-il donc pas d’auteurs ou autrices jeunesse contemporains dignes de voir leur œuvre distribuée ?

Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait appréhendée comme telle par les organismes de protection sociale.
Or, depuis le 1er janvier 2019, les rencontres en milieu scolaire, propres à la littérature jeunesse, subissent un chaos administratif qui témoigne d’une désinvolture manifeste à l’égard des conditions de travail des auteurs et autrices jeunesse. Les établissements scolaires souffrent d’un cruel déficit d’information, ne sont pas accompagnés dans l’application des réformes en cours et des dizaines de dossiers doivent être remontés un par un aux ministères par les associations, afin de débloquer des rémunérations retenues pour certaines depuis un an.

Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait envisagée comme telle par les médias.
Or, la télévision, qui se repaît pourtant des créations jeunesse contemporaines en les adaptant régulièrement sous forme de dessins animés, s’évertue à ignorer systématiquement la littérature jeunesse dans les rares émissions littéraires qu’elle propose encore. Sauf une fois par an, salon de Montreuil et Noël obligent…

Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait accueillie comme telle.
Or, des salons du livre opèrent trop souvent un distinguo. D’un côté, ils alignent les auteurs et autrices jeunesse dans des espaces de dédicaces confinés, tels des poulets de batterie, les logent dans les hôtels de périphérie et les nourrissent dans les restaurants de moindre qualité. De l’autre, auteurs et autrices de littérature générale bénéficient de conditions d’accueil nettement plus confortables.

Enfin, si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, ses auteurs et autrices demanderaient à être traités comme tels. Et refuseraient les modalités financières qu’on leur propose, boycotteraient toute maison d’édition, tout salon qui les maltraite ou s’insurgeraient contre les pouvoirs publics qui les dénigrent. Un véritable examen de conscience s’impose, pour comprendre les responsabilités de chacun. Et c’est le système tout entier qu’il faut interroger, y compris les leviers à l’œuvre, parfois inconscients.

Car à l’instar d’autres secteurs, la littérature jeunesse est aussi moins rémunérée et moins valorisée parce qu’elle reste un secteur très féminisé, 70 % des adhérents à la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse étant des femmes. Malgré ces constats maintes fois répétés, la société continue de déconsidérer les activités dans lesquelles les femmes sont majoritaires. Et s’adresser à la sphère de l’enfance n’arrange rien. Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ces différences de traitement et ces schémas archaïques en prenant la situation à bras-le-corps.

Pour qu’enfin la littérature jeunesse et ses auteurs et autrices soient traités à leur juste valeur. Celle d’une « vraie » littérature, dynamique, exigeante et prospère –qui contribue malheureusement beaucoup à la bonne santé du secteur de l’édition dans son ensemble sans en tirer profit pour autant.

À ce titre, elle mérite qu’on la considère bien au-delà de son salon annuel.


➡️ L’intégralité de ma tribune
à retrouver ici sur le site du Monde

Magda à l’honneur à Amiens

Lire, c’est du délice !

Magda (Auzou) est coup de cœur du festival Lire, c’est du délice, à Amiens.

Et j’ai le très grand plaisir d’être le président du jury « Création d’une fable »

Alors c’est parti pour quatre jours de folie

⇒ avec notamment des rencontres scolaires le jeudi 7 et vendredi 8 novembre.
⇒ et un week-end dédicace le samedi 9 et dimanche 10 novembre.

Mais Lire, c’est du délice, c’est aussi :

Samedi 9 novembre – 15h30
Échange autour de Magda
Avec Alexandra Oury, journaliste littéraire

Samedi 9 novembre – 16h
Remise des prix du concours
« Création d’une fable »

Et des dédicaces tout le week-end

Samedi 9 novembre
De 10h à 12h30 et de 13h à 18h

Dimanche 10 novembre
De 10h à 12h30 et de 13h à 17h

Pôle universitaire de la Citadelle
10 rue des français libres. Amiens

Retour en images…

Pau : en route pour Graines de lecteurs

Graines de lecteurs

Bande de Zazous ! (Rouergue) est sélectionné au  festival Graines de Lecteurs à Pau.

© Camille Jourdy

Alors c’est parti pour une journée de rencontres scolaires le vendredi 17 mai, et le Forum des auteurs et des autrices, le samedi 18 mai, de 10h à 15h.

Avec un line-up de folie !

Manon Fargetton
Christophe Mauri
Claire Castillon
Valentine Goby
Anne-Gaëlle Balpe
Alexandre Chardin

Et c’était plus que chouette, la preuve en images :

 

Livre Paris : au programme !

Le Salon Livre Paris se déroule à la Porte de Versailles du 15 au 18 mars 2019.

 

Mon programme pendant ces 4 jours

VENDREDI

Conférence avec la Ligue des auteurs professionnels : Auteur professionnel, un métier, un statut, un avenir incertain

Vendredi 15 mars 2019 de 17 h à 18h
Stand CNL. F102


SAMEDI

Finale départementale des Petits Champions de la Lecture
Je représente la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse au sein du jury, aux côtés entre autres de Timothée de Fombelle et Rebecca Dautremer
Samedi 16 mars 2019 de 11 h à 12 h 30
Scène jeunesse. Stand T102


En dédicace sur le stand des éditions Slalom, à l’occasion de la sortie de mon nouveau roman L’inversion des pôles – Il n’en restera qu’un
Samedi 16 mars 2019 de 15 h à 16 h
Stand F72

© Terkel Risbjerg


Également en dédicace dans la foulée  sur le stand d’Auzou Éditions  pour mon roman Magda
Samedi 16 mars 2019 de 16 h à 18 h
Stand P44


LUNDI

Présentation des opérations Émergences ! et Voyage à Bologne de la Charte
En présence des différentes régions partenaires
Lundi 18 mars 2019 de 09 h 30 à 12 h
Espace atelier jeunesse


Conférence de presse des États généraux du Livre

Lundi 18 mars à 13 h
Stand CNL. F102

 

 

La Charte, plus vivante que jamais !

Le 13 février 2019, j’ai accepté (avec plaisir !) de devenir Président de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Engagé depuis trois ans dans l’association, j’explique ici les raisons de ce choix.

La Charte, plus vivante que jamais

Au moment d’intégrer la charte, en 2017, j’écrivais : « j’ai à cœur de donner à la Charte en retour : de mon temps, de mon énergie et de mon enthousiasme, pour qu’elle continue d’offrir autant aux auteurs émergents et confirmés. Bref, (…) tout ce qu’elle fait depuis toujours : aider, fédérer, mutualiser, faire progresser. Agir pour les auteurs, par les auteurs : être au cœur du collectif pour faire entendre nos voix et être plus forts ensemble. »

Deux ans plus tard, l’envie est intacte et plus chevillée que jamais. Les auteur·trice·s restent menacé·e·s, l’urgence est réelle, et il nous faut réaffirmer notre voix, dire haut et fort que sans nous, pas de livres, pas de littérature. Le mouvement #PayeTonAuteur, les méandres administratifs, nos rémunérations : la Charte est de tous les fronts et aide ses membres à mieux comprendre les enjeux qui les concernent, leurs contrats mais aussi à faire valoir leurs droits. Pour que l’association, comme la littérature jeunesse, restent un maillon incontournable et bien vivant de la chaîne du livre.

Si j’accepte aujourd’hui de devenir président de la Charte, c’est parce que je sais que nous allons continuer l’aventure d’une équipe soudée, qui œuvre en permanence à défendre, inventer, accompagner. Nous allons poursuivre les projets déjà initiés – et ils sont nombreux ! –, notamment ceux qui me tiennent à cœur : l’émergence des nouveaux talents, l’égalité et la diversité, mais aussi le chantier de plus en plus récurrent de la liberté d’expression, et des menaces qui pèsent sur les œuvres. Nous allons continuer d’interroger la question du statut des auteurs, de leur métier. Car oui, c’est un métier. Les auteurs et les autrices ne passent pas leur vie à attendre l’inspiration, debout face à la mer. Qui oserait encore le prétendre ? La Charte parle métier et argent, il n’y a là rien de sale. Prendre acte de notre réalité professionnelle n’entache en rien le plaisir qu’on prend à écrire, illustrer, traduire… Cela dit au contraire toute l’attention, tout le soin et tout l’amour que nous portons à ce que nous faisons.

Le collectif, sinon rien

Le secret de la vitalité de la Charte repose avant tout sur ses adhérentes et adhérents, les Chartistes. Plus que jamais, c’est vous qui pouvez relayer les informations, nous remonter les dysfonctionnements, rendre compte des écueils de votre protection sociale, des échanges avec vos partenaires – maisons d’édition, salons, médiathécaires, libraires – et également soutenir nos actions, qui bénéficient à tous les auteurs et autrices, tous secteurs confondus, et servent à donner à la littérature jeunesse la place qui est la sienne : un espace de liberté incroyable, qu’il nous faut préserver. Les portes de la Charte sont donc grandes ouvertes et le conseil d’administration n’attend plus que vous (on a des chouquettes et du café !)

Le CA de la Charte, 13 février 2019

Car s’il est une chose que mes premières années à la Charte ont confirmé, et dont je reste plus convaincu que jamais, c’est que, face à la solitude de l’écriture, mais aussi de la négociation, du doute, le seul salut est dans le collectif. À l’instar des autres dimensions de nos vies – famille, ami·e·s, collègues –, il nous faut nous soutenir, discuter, débattre et confronter nos points de vue avec bienveillance. Ce n’est qu’ensemble qu’on réussit à se sentir moins seul. Oui, je sais, c’est une tautologie, mais il n’est jamais inutile de le rappeler.

Sauver le livre, ensemble

Œuvrer ensemble, c’est aussi ouvrir la porte à tous nos partenaires. Dans l’esprit de la campagne vidéo « On a sauvé le livre ! » imaginée par la Charte à l’automne dernier, nous invitons toujours au dialogue les autres maillons de la chaîne du livre. En représentant les auteur·trice·s jeunesse, la Charte est au cœur de la chaîne. Nous continuons donc de nous mobiliser pour tisser des partenariats, inciter le secteur tout entier à s’interroger, à remettre en question ses pratiques. Et à fédérer les énergies positives.

Enfin, et cela mériterait un texte tout entier, je suis très heureux de reprendre le flambeau de Samantha Bailly, désormais ex-présidente de la Charte, et je tiens ici à saluer l’immense travail qu’elle a accompli (ainsi que celui de toutes celles et ceux qui l’ont précédée). Merci infiniment Sam, pour cette énergie déployée, et dont la Charte va continuer à bénéficier à travers ta position de vice-présidente de l’association et de présidente de la Ligue des auteurs professionnels.

Sam et moi avons toujours travaillé main dans la main. Que La Ligue et la Charte œuvrent de concert est donc une évidence. Quoi de plus normal quand la seule chose qui nous importe, c’est la défense des auteurs et des autrices. Et donc des livres.

 

 

Magda

© Terkel Risbjerg

Magda quitte la Picardie pour le Cotentin, où ses parents ont racheté le café du village.
Si ces derniers s’intègrent rapidement à leur nouvel environnement, Magda, elle, a de gros soucis :
la Picardie lui manque, personne ne
la comprend et les enfants éclatent de rire dès qu’elle ouvre la bouche.
Parviendra-t-elle à trouver sa place ?

Illustré par Terkel Risbjerg

Sélections & Prix
Coup de cœur de Lire, c’est du délice, festival du livre jeunesse d’Amiens
Sélection Prix de la ville du Touquet
Sélection Prix du roman Médiathèques de Saint-Nazaire

 

Automne-Hiver 2018-2019 : Demandez le programme !

Le point sur les rencontres de ces prochaines semaines

  • Vendredi 30 novembre
    Maubeuge : rencontres avec les primaires et les collégien.ne.s autour de la lutte contre les discriminations
  • Jeudi 10 janvier
    Coulommiers : Rencontre avec les élèves dans le cadre du Prix Minotaure
  • Jeudi 10 janvier
    Sortie du roman Magda, chez Auzou
  • Vendredi 8 mars
    Annonce & Remise du Prix Cherbourg Égalité, en partenariat avec la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
  • Vendredi 22 mars
    Grenoble. Congrès de l’Association des professeur.e.s-documentalistes de l’Éducation nationale (ADPEN)
    Conférence : la Publication numérique, nouvel edlodarado des auteur.ice.s ?

Allez hop ! Au boulot !