Attention événement !Glénat réalise un beau doublé en conciliant son grand démarrage en littérature Young Adult avec le lancement d’une collection unique, centrée sur les questions environnementales, en partenariat avec le collectif On Est Prêt.
Le Cri du Homard
À la suite d’un défi fixé par ses amies pour pimenter son été, Aurore se fait embaucher à la conserverie de homards du village ennemi, dont l’important projet d’extension n’a que faire du littoral. Elle se lance avec ambition dans cette nouvelle mission, mais le projet divise la région plus que jamais…
Je retrouve avec plaisir le Cotentin pour y inscrire mon intrigue, et m’y interroger en compagnie de mes personnages, sur la délicate conciliation équilibre économique et responsabilité environnementale.
« Ce qui m’emballe dans ce projet, ce sont tous les exemples à mettre en avant, ces idées à imaginer, ces solutions à inventer pour demain… Dès que l’éditrice à l’initiative du projet, m’a parlé de la collection, j’ai dit banco, ravi de cette passerelle créée entre les possibilités de la fiction et les réponses très concrètes du collectif #onestpret. » 💪
Ce qu’en a dit France Inter dans sa matinale du 6 décembre 2020 :
Pour l’occasion, Glénat, la librairie Le Divan perché et le collectif On est prêt s’associent pour un événement de lancement, le mercredi 14 octobre, à 19h. Oh la belle excuse pour venir également découvrir l’autre roman de la collection, L’été du changement, signé de la talentueuse Sophie Adriansen. Alors hop hop hop !
L’occasion de parler de mes engagements en faveur des auteurs et autrices jeunesse, de plus d’égalité et de diversité, mais aussi de mon attachement au Cotentin, mon territoire d’adoption, et de mon désir d’inscrire mes récits dans une réalité géographique.
La littérature jeunesse était pour moi un hasard… Elle est devenue une évidence.
De quoi revenir sur les inspirations et la genèse de mes différents romans parus notamment au Rouergue, chez Slalom, Auzou et aussi sur le petit dernier à paraître chez Glénat le 14 octobre 2020, Le cri du homard !
Sorti en février au Rouergue, Tracer n’a pas échappé aux affres du confinement, mais s’en sort quand même pas mal côté critiques et recensions. Petit tour d’horizon non exhaustif.
Un hymne à la vie.
Actualitté
Un road-movie émouvant.
Rire et optimisme l’emportent sur tout.
Le journal de l’Orne
Une épopée salvatrice
Bob & Jean-Michel
Un roman lumineux !
Récréalivres
Une écriture nerveuse.
Les Guetteurs de Vent
Coup de cœur ♥
Une randonnée pleine d’émotions.
Le triomphe de la vie…
Une texte lumineux et plein d’espoir
Une road-movie émouvant.
Un roman qu’on a adoré !
Librairie À l’entour. Nasbinals.
Faites lire Tracer à vos ados. Puis lisez-le et parlez-en !
Mais aussi…
Et un petit tour du côté des blogs et d’Instagram…
Quintessence Livres : « Un régal » L’ado accro aux livres : « Un roman très touchant » VirginieCHD : « Un beau roman » Dream Bookeuse : « L’aventure sera grande et humaine, avec des phrases écorchées et des dialogues lumineux pour compagnie.« Hélène Goelen : « Roman sur le deuil, sur le statut d’orphelin, sur l’identité, sur le mouvement. Celui qu’on fait pour s’enfoncer ou s’en sortir. Celui pour essayer de continuer.« Mx Cordelia : « Très bien écrit (…) et plutôt cool. » Club Enfantipages : « Un roman étonnant qui capte avec une force vivifiante l’âme meurtrie d’une presque adulte » Chez Clarabel : « Un sacré périple ! Tout d’abord drôle et enlevé, ce roman nous fait voir la vie avec insouciance et chasse les nuages noirs avec un optimisme ravageur. »
Qu’est-ce qu’on fait quand une saga fonctionne ? On écrit la suite !
C’est le cas désormais avec la parution chez Slalom Éditions de L’Inversion des Pôles, Tome 2 – Quitter l’îlot, paru ce printemps, et qui fait suite au Tome 1 de la saga – L’Inversion des Pôles, Il n’en restera qu’un, paru en 2019. Particularité, la série s’inspire très librement du jeu vidéo qui cartonne chez les ados et les enfants, FORTNITE.
Le pitch 2021. De fréquents signes avant-coureurs annoncent une inversion prochaine des pôles magnétiques. Un phénomène qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices. Et déclencher le chaos. Un consortium de pays riches décide d’étudier ce que deviendrait la population si elle était livrée à elle-même, privée de repères dans un état sauvage postapocalyptique. 100 personnes sont ainsi régulièrement lâchées sur une île coupée du monde, et affectée par une simulation de tempête magnétique. L’absence d’enjeu fausse toutefois les résultats. Et le consortium décide de passer à la vitesse supérieure, en faisant croire aux participants qu’on ne joue plus. Et qu’ils se battent cette fois pour leur survie… Seule échappatoire, dans cette jungle sans pitié : ne faire confiance à personne. Et tout faire pour rester le dernier.
Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait payée comme telle par les maisons d’édition.
Or, elle est « systémiquement » moins rémunérée que la littérature dite « générale » : un pourcentage moyen de 5,2 % des recettes (à partager très souvent entre auteur et illustrateur), contre 7,2 % pour les autres catégories de publications, indique le baromètre des relations auteurs-éditeurs de mars 2018 SCAM/SGDL. Et le dernier à-valoir le plus élevé perçu par chaque auteur s’élève en moyenne à 2 426 euros en littérature de jeunesse contre 13 200 en littérature générale (hors sciences humaines, essais et bande dessinée), selon le rapport « La situation économique et sociale des auteurs du livre » publié en 2016 par le Centre national du livre – rencontres, lectures, actualités (CNL) et le Ministère de la Culture.
Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait estimée comme telle par les pouvoirs publics.
Or, le ministre de la culture, Franck Riester, s’il est finalement venu inaugurer cette année le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, avait brillé par son absence en 2018, mais aussi aux dernières Assises de la littérature jeunesse, en octobre, pourtant placées sous l’égide de son ministère. Quant au ministre de l’éducation nationale, sa méconnaissance de la vitalité de la littérature jeunesse contemporaine l’a conduit à promouvoir la lecture en faisant éditer et distribuer chaque année à grands frais aux élèves de CM2, comme « livre pour l’été », les fables de La Fontaine. N’y aurait-il donc pas d’auteurs ou autrices jeunesse contemporains dignes de voir leur œuvre distribuée ?
Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait appréhendée comme telle par les organismes de protection sociale.
Or, depuis le 1er janvier 2019, les rencontres en milieu scolaire, propres à la littérature jeunesse, subissent un chaos administratif qui témoigne d’une désinvolture manifeste à l’égard des conditions de travail des auteurs et autrices jeunesse. Les établissements scolaires souffrent d’un cruel déficit d’information, ne sont pas accompagnés dans l’application des réformes en cours et des dizaines de dossiers doivent être remontés un par un aux ministères par les associations, afin de débloquer des rémunérations retenues pour certaines depuis un an.
Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait envisagée comme telle par les médias.
Or, la télévision, qui se repaît pourtant des créations jeunesse contemporaines en les adaptant régulièrement sous forme de dessins animés, s’évertue à ignorer systématiquement la littérature jeunesse dans les rares émissions littéraires qu’elle propose encore. Sauf une fois par an, salon de Montreuil et Noël obligent…
Si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, elle serait accueillie comme telle.
Or, des salons du livre opèrent trop souvent un distinguo. D’un côté, ils alignent les auteurs et autrices jeunesse dans des espaces de dédicaces confinés, tels des poulets de batterie, les logent dans les hôtels de périphérie et les nourrissent dans les restaurants de moindre qualité. De l’autre, auteurs et autrices de littérature générale bénéficient de conditions d’accueil nettement plus confortables.
Enfin, si la littérature jeunesse était considérée comme de la « vraie » littérature, ses auteurs et autrices demanderaient à être traités comme tels. Et refuseraient les modalités financières qu’on leur propose, boycotteraient toute maison d’édition, tout salon qui les maltraite ou s’insurgeraient contre les pouvoirs publics qui les dénigrent. Un véritable examen de conscience s’impose, pour comprendre les responsabilités de chacun. Et c’est le système tout entier qu’il faut interroger, y compris les leviers à l’œuvre, parfois inconscients.
Car à l’instar d’autres secteurs, la littérature jeunesse est aussi moins rémunérée et moins valorisée parce qu’elle reste un secteur très féminisé, 70 % des adhérents à la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse étant des femmes. Malgré ces constats maintes fois répétés, la société continue de déconsidérer les activités dans lesquelles les femmes sont majoritaires. Et s’adresser à la sphère de l’enfance n’arrange rien. Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ces différences de traitement et ces schémas archaïques en prenant la situation à bras-le-corps.
Pour qu’enfin la littérature jeunesse et ses auteurs et autrices soient traités à leur juste valeur. Celle d’une « vraie » littérature, dynamique, exigeante et prospère –qui contribue malheureusement beaucoup à la bonne santé du secteur de l’édition dans son ensemble sans en tirer profit pour autant.
À ce titre, elle mérite qu’on la considère bien au-delà de son salon annuel.
Alors c’est parti pour une journée de rencontres scolaires le vendredi 17 mai, et le Forum des auteurs et des autrices, le samedi 18 mai, de 10h à 15h.
En dédicace sur le stand des éditions Slalom, à l’occasion de la sortie de mon nouveau roman L’inversion des pôles – Il n’en restera qu’un Samedi 16 mars 2019 de 15 h à 16 h
Stand F72
Également en dédicace dans la foulée sur le stand d’Auzou Éditions pour mon roman Magda Samedi 16 mars 2019 de 16 h à 18 h
Stand P44
LUNDI
Présentation des opérations Émergences ! et Voyage à Bologne de la Charte
En présence des différentes régions partenaires Lundi 18 mars 2019 de 09 h 30 à 12 h Espace atelier jeunesse
Un roman pour la jeunesse très remarqué, qui se passe en Picardie.
Invité du 19/20
La vie des livres
Comment faire, dès lors, pour trouver sa place ? Voici un thème cher à Guillaume Nail qui se plaît, comme dans ses précédents romans, à placer ses héros dans un environnement nouveau, bouleversant tous leurs repères.
France Bleu Picardie
Magda sélectionnée pour le « Label Bleu »
Très jolis mots de notre région…